LE PAVILLON DE LA JEUNESSE REBAPTISé EN L’HONNEUR DE GUY LAFLEUR

Le Pavillon de la jeunesse a été rebaptisé en l’honneur de Guy Lafleur. Secret de polichinelle depuis quelques semaines, cet hommage posthume à l’ex-numéro 4 des Remparts a été annoncé mercredi par la Ville de Québec.

Tout le monde est au courant, a confirmé Jean-François Gosselin en réponse à une question lors de la séance du Conseil municipal, mardi après-midi.

Membre du comité exécutif responsable des sports à la Ville de Québec, ce dernier a en quelque sorte devancé la conférence de presse de mercredi matin au Pavillon de la jeunesse. Le maire, Bruno Marchand, y était présent, tout comme Martin Lafleur, l’un des fils de Guy.

Guy Lafleur, c'est fondamental. [...] Pour nous, ça allait de soi, a lancé le maire de Québec lors de l'annonce.

Lors de son décès, des milliers de personnes s'étaient déplacées pour signer un livre de condoléances. La Ville a profité de l'occasion pour remettre ce livre à la famille. Une belle surprise, a dit Martin Lafleur, touché.

Les gens qui ont écrit, ils ont écrit leur âme, ils ont écrit ce qui était important pour eux avec Guy Lafleur, a dit Bruno Marchand.

Ouvert en 1931 et longtemps appelé le petit Colisée, le pavillon de la Jeunesse est le deuxième aréna en importance de Québec, après son voisin, le Centre Vidéotron.

Un lien indissociable avec Québec

Guy Lafleur a d'abord fait la pluie et le beau temps au Tournoi pee-wee de Québec avec l’équipe de sa ville natale, Thurso. L’adolescent a ensuite déménagé dans la capitale nationale pour porter les couleurs du Canadian Tire and Repair de Québec, puis celles des As Jr et des Remparts, qu'il a guidés à la conquête de la Coupe Memorial en 1971.

Auteur de 233 buts et 379 points en seulement 118 matchs dans l’uniforme des diables rouges, Lafleur a finalement joint les Canadiens de Montréal pour entamer une carrière professionnelle qui allait lui ouvrir les portes du Temple de la Renommée du hockey. Il a tout de même décidé de terminer sa carrière à Québec avec un dernier détour chez les Nordiques, de 1989 à 1991.

Quelques mois avant sa mort, le Démon blond avait assisté au dévoilement de l'œuvre d’art en son honneur en bordure du Pavillon de la jeunesse et de la place Jean-Béliveau.

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